Projet éphémère de préfiguration d'un cheminement visuel à partir de la halle d'accueil datant du XIXe siècle jusque dans le parc qui se développe autour et au-delà vers les points d’eau.
La proposition se construit entre air et eau.
Dans la halle, des images sont disposées sur les baies vitrées, immatérielles et translucides entre intérieur et extérieur.
Le parc est planté de cercles en bois peint en rouge et blanc, fichés sur des tiges en acier, espacés comme des points de suspension ou des bulles flottantes.

Collaboration avec Paul Chemetov pour le concours de maîtrise d’ouvrage.
Par décision de l’état, tous les projets ont été ajournés en 2001.

Un parcours expérimental :
Le projet invite à une déambulation physique, sensorielle, émotionnelle et culturelle entre le visiteur et l'environnement perçu.
Le tout étant déjà là, produits des hommes et de leurs usages, des végétaux, des animaux, des biotopes secs/humides déployés sur un site de 8 hectares.
Sans aucune  intervention artificielle, le visiteur déambule à travers une succession d'espaces et de séquences, sentes d’animaux, reliquats agricoles, diversité botanique, points d’humidité, point de vue, matières, couvert végétal… dans la seule continuité d’un sentier tracé et stabilisé.
Juste une révélation alternant séquences d’ambiances et points d’atmosphères.

Travail réalisé avec plusieurs classes professionnelles au cours de l'année scolaire 1998.
La grille est divisée en 54 rectangles (nombre d'élèves participants) de format paysage (mesure empire).
L'emplacement du siège correspond à la distance du bureau professoral au fond de la classe.
De la vigne a été plantée au pied de la grille et occulte le paysage durant sa période de croissance.