Jesús Alberto Benítez
Dossier mis à jour — 25/09/2023

Textes

L'image au défi

Par Étienne Hatt
Publié dans la rubrique Points de vue du Réseau documents d'artistes, 2019 et dans artpress, n°473, janvier 2020 (extrait)

Abstraction et « réalité » : arracher le son qu'il faut

Par Joana Neves
Publié dans Un élan de réversibilité, monographie, Éditions Adera, 2015 (extrait)

Trouble dans le support

Par Anne Bonnin
Publié dans Un élan de réversibilité, monographie, Éditions Adera, 2015 (extrait)

Statement de Jesús Alberto Benítez

2014

Je travaille dans un espace où presque tout est susceptible de devenir dessin.

La nature bidimensionnelle des images est confrontée à l'aspect physique et concret d'une feuille imprimée. Le dessin est le résultat d'une interaction de plusieurs outils entre eux, tel un enregistrement de gestes éphémères sur un support. La feuille vide est un espace qui peut être façonné par une trace, un pli, un point. Chaque image se construit dans le rapport des gestes avec ce qui existe physiquement. Avec un appareil photographique en main, j'avance dans un endroit qui existe dans le monde réel, et l'espace devant lequel je me trouve est un outil potentiel pour fabriquer une image. L'instant de la prise de vue a une durée qui s'étend dans la temporalité plus longue, dite fixe de l'image. Une photographie ou un dessin sont des objets à part entière. Ils se constituent principalement d'une donnée presque immatérielle, celle de l'image ; mais ce sont aussi des éléments physiques qui intègrent notre espace-temps à quatre dimensions.

Avec le mur, les images deviennent objets d'installation. L'interaction avec le lieu prolonge le questionnement d'espace qui se tient dans chaque image. L'espace apparemment vide autour d'une feuille est toujours rempli par de l'espace réel. Le caractère éphémère d'un accrochage se confronte avec l'apparente pérennité des tirages photographiques et des dessins.

Les images suivent la spirale qui s'étend et se contracte par les interférences entre le réel et la représentation.

Texte de Guillaume Hervier-Lanot

Pour l'exposition Vers une hypothèse, Centre d'Art Contemporain Fort du Bruissin, Francheville, 2013

Texte de Florence Ostende

Pour l'exposition Les Prairies, Les Ateliers de Rennes, Biennale d'Art Contemporain, Rennes, 2012

Tout ce qui n'est pas rien

Par Joana Neves
Pour l'exposition Le centre n'est pas un point, galerie Frank Elbaz, Paris, 2012