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Par Florence Meyssonnier, juin 2009
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Par Florence Meyssonnier, juin 2009
Entretien avec Laurent Pernel
Réalisé par Le FLAC en 2009 - www.leflac.fr (extrait)
Entretien avec Laurent Pernel
Réalisé par Le FLAC en 2009 - www.leflac.fr (extrait)
Ton travail recouvre des médiums très variés (vidéo, performance, dessin, architecture, design, sculpture...). Peux-tu définir ton rapport à la forme ?
Tout ce qui sous-tend mon travail est en rapport au volume, lié à la sculpture. Même dans le dessin, dans ce que je suis en train de faire en ce moment, il y a un lien au volume et à l'espace. Je choisis la forme selon les opportunités de travail et les moments.
Ce qui m'a déstabilisé dans l'invitation du FLAC, c'est de réfléchir à une œuvre qui soit faite pour le net. C'est quelque chose que je n'avais jamais abordé et j'y ai répondu par une pirouette : trouver les murs que vous ne pouviez pas m'offrir. Ces murs sont donc des panneaux d'affichage libre. Je pense aussi qu'à ce moment-là, j'avais la volonté de retourner travailler dans l'espace public. Ce sont deux facteurs importants.
st-ce que cela veut dire que tu réagis souvent à une commande ? Que la forme de ton travail va dépendre, par exemple, de la structure exposante ?
Oui, la structure exposante peut définir un contexte social, architectural, etc., qui fait bien sûr partie des éléments susceptibles de nourrir mon travail. Parfois ce sont aussi les rencontres qui en définissent le résultat. Quelqu'un qui a un savoir-faire que je n'ai pas, une histoire qui peut me permettre d'élaborer une recherche...
En 2005, j'ai répondu à une invitation au Musée Géo-Charles d'Echirolles. Ce musée rapproche l'art et le sport et à proximité du lieu se trouve l'équipe Picasso, une équipe de foot en salle. C'est pas tous les jours qu'on rencontre une équipe de foot qui s'appelle Picasso ! C'est devenu une occasion à saisir.
Si je reprends l'histoire de la façade réalisée pour la Galerie Tator, c'est réellement le bâtiment qui m'a parlé. A la fois par son architecture, un bâtiment étroit et haut, et par sa localisation dans la ville, rue d'Anvers, ce qui m'a renvoyé à la Belgique où les habitations sont également étroites et hautes. Ou encore, pour une série de dessins réalisés récemment au pyrograveur, c'est ma rencontre avec un ferrailleur qui m'a permis de jouer avec de vraies voitures et de les écraser comme je voulais. La rencontre participe à la création de la forme.
Mais ce côté anecdotique, tu te permets aussi de l'abandonner ?
Oui, c'est un prétexte de départ pour avancer. Ce moment-là est sous-jacent. Si le public ne le voit pas, ce n'est pas grave, je peux l'évoquer par exemple comme maintenant, dans une discussion autour du travail. C'est comme des enfants qui se fixent une règle du jeu « tu feras le voleur, et moi le gendarme », et même si ça se finit par un foot... Tout ça me permet au moins de mettre en route la machine. [...]
Hors-champ / Contre-espaces
Par Corinne Rondeau
Texte publié dans Semaine 40.09, Éditions Analogues, 2009
Édition Espace Vallès, Saint-Martin d'Hères - La Halle, Pont-en-Royans - ENSBA Lyon
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Texte publié dans Semaine 40.09, Éditions Analogues, 2009
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Commandé et coproduit par le Réseau documents d'artistes et Documents d'artistes Auvergne-Rhône-Alpes, 2019