Le Gentil Garçon
Dossier mis à jour — 29/04/2025

La méthode Rose

La méthode Rose, 2010 (série)

Créée par Ernest Van De Velde, La méthode Rose est une méthode classique d'apprentissage du piano, encore très populaire aujourd'hui et dont Le Gentil Garçon apprit vaguement la première leçon étant enfant.

Cette série est un exercice de style du Gentil Garçon autour d’un unique motif, le piano, utilisé comme métaphore de la musique (sa perception, son apprentissage, sa pratique).


Révolution, 2010

Installation, bois, peinture acrylique, dimensions variables

Une série de panneaux noirs fixés à de longs manches comme ceux que l'on brandit durant les manifestations, sont posés de façon très régulière contre un mur blanc. Parmi eux s'intercalent de grandes piques en bois noirs. L'ensemble crée un rythme visuel familier. En prenant du recul, on s'aperçoit que le jeu entre les pleins et les vides compose l'image révolutionnaire d'un clavier de piano géant.

L'œuvre fut créée spécifiquement pour le grand mur courbe de l'Artothèque de la Maison du Livre, de l'Image et du Son (MLIS) de Villeurbanne, où Le Gentil Garçon était invité à exposer pour La méthode Rose, en 2010. Comme il l'avait pressenti, cette œuvre allait déterminer le reste de l'exposition qui tourna en exercice de style autour d'un unique motif, le piano, utilisé comme métaphore de la musique.

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Double majeur, 2010

Photographie, tirage d'après fichier numérique
8 exemplaires + 2 éditions d'artiste, 60 x 70 cm

Le Gentil Garçon n'a jamais véritablement réussi à jouer du piano, tout au plus avec deux doigts, comme il le fait pour écrire ce texte sur un clavier d'ordinateur. Cette photo qui reprend l'esthétique classique des images de pianistes à l'œuvre, semble avoir été prise dans un cabaret freaks. Le virtuose endimanché joue de ses deux doigts géants, deux majeurs contestataires.


Les gammes du docteur T, 2010

Sculpture, fonte d'aluminium massive, chaussette
5 exemplaires + 2 éditions d'artiste, 60 x 25 x 20 cm

C'est une étrange comédie musicale, Les 5000 doigts du Dr. T (1953, par Roy Rowland), dont Le Gentil Garçon n'avait vu en tout et pour tout qu'une seule image dans un magazine lorsqu'il était adolescent, qui est à l'origine de cette œuvre. Le film raconte les aventures farfelues d'un enfant confronté dans un cauchemar à son professeur de piano sous les traits du démoniaque Dr. T. Le tyran fait kidnapper cinq cent apprentis pianistes pour les faire jouer ensemble une mélodie ultime sur un piano géant, d'où les cinq mille doigts du titre.


La note Orange, 2010

Sculpture sonore, polystyrène, synthétiseur, enceinte amplifiée, carotte en plastique, 1,2 x 1,6 x 1,4 cm

Un bonhomme de neige en pleine déconfiture donne un concert ultime sur un clavier électrique. Dépourvu de mains, son nez en carotte joue la note finale, un lourd vibrato synthétique qui sera son chant du cygne.


Memory Melody, 2010

Réalisation éphémère, post-it, 70 x 25 x 5 cm

Des post-it sont simplement collés sur une tablette noire. Ils dessinent les touches d’un clavier de piano, jaune et rose fluo. Le Gentil Garçon a réalisé cette petite sculpture lors d’un exercice de style qu’il s’était imposé. Il s’agissait de créer, en un temps resserré, une série d’œuvres autour d'un unique motif, le piano, pris comme une métaphore de la musique.


Fritz, 2010

Bâche agricole thermosoudée, poubelles, ventilateurs, chat en peluche, 130 x 120 x 250 cm

Un piano à queue noir en plastique brillant émerge de trois poubelles tout aussi noires et brillantes. Porté par le souffle de ventilateurs dissimulés, l’instrument sert de couche à un chat blotti dans cet édredon de fortune.

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La méthode Rose, 2010

Installation, 154 x 220 cm, hauteur variable
Moquette en laine découpée au jet d'eau, bois, peinture glycérique, enfants
3 exemplaires + 1 édition d'artiste

Sculpture à géométrie variable dont la mise en place obéit à un protocole simple. Un ou deux enfants sont invités à assembler librement des pièces en bois noires et blanches sur un tapis en forme de silhouette de piano à queue. La fin du jeu, décidée par les enfants, donne la forme arrêtée de la sculpture pour le temps de l'exposition.

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