La respiration d'un monstre tapi dans les profondeurs
Exposition personnelle, Centre d'art contemporain Les Pénitents Noirs, Aubagne
"L'exposition de Matt Coco à la Chapelle des Pénitents noirs est construite en 3 salles, comme 3 actes d'une même pièce : les mondes engloutis ; la maison qui brûle ; la crue. L'aspect théâtral est appuyé par la disposition des œuvres dans l'espace, leur mise en scène ; le regardeur entre dans chacun des espaces comme sur une scène dans laquelle il découvre décors sculpturaux et fond de scène. Pour autant, pas de narration ici, les personnages semblent s'être évaporés. Le récit se raconte non par les mots mais par les éléments sculpturaux, dont le corps renferme la mémoire." - Magalie Meunier, extrait de Empreintes accordées, Les mondes engloutis, catalogue de l'exposition, 2022
1ère salle
Sans titre, 2021
Installation, impression sur bâche 3 x 6 m, faïence émaillée et bois OSB, encre de Chine, corde, dimensions variables
Sans titre, 2021
Faïence émaillée et bois OSB, encre de Chine, corde, dimensions variables
Sans titre, 2021
Triptyque sérigraphique sur papier, 60 x 70 cm chacune
Production Atelier Chalopin, Lyon
2e salle
Sans titre, 2021
Faïence émaillée, bois, silicone et châssis, dimensions variables
Détails, faïence émaillée sur châssis
Encre de Chine et feutre fluo sur papier divers, dimensions variables
3e salle
Installation, argile sur mur, encre de Chine et éléments divers, dimensions variables
"Dans une translation entre volume et deux dimensions, Matt Coco présente Fantôme, partition des fonds, 2021. L'artiste applique de l'argile liquide à même le mur. La matière, poussée jusqu'à son point de résistance, sèche et s'effrite, le matériau craquelle, la peau du mur s'écaille. Cette œuvre est expérimentée pour la première fois en Corée en 2018, où certaines maisons traditionnelles sont construites et décorées avec l'argile. À Aubagne, la source présente sous la chapelle semble être montée et avoir rattrapé les arches dont les ombres se sont posées sur les murs. En évolution permanente, la composition picturale se transforme pendant l'exposition, la matière tombée au sol laisse apparaître ce qui se cache derrière la surface du mur : sa structure et les couches successives de peinture." - Magalie Meunier, extrait de Empreintes accordées, Les mondes engloutis, catalogue de l'exposition, 2022