Camille Llobet
Dossier mis à jour — 25/09/2023

GRAFFITI

GRAFFITI, 2010

9 recorded readings, 3' and 7'
Listening post, rolex, engraved aluminum, jack sockets, headphones, 46 x 34 x 22 cm

Vue de l'exposition Les Nouvelles Babylones, CAC Parc Saint Léger, Pougues-les-Eaux, 2013

Photo : © Aurélien Mole

« Graffiti » se présente comme un poste d'écoute, un objet transportable dont la forme évoque autant le matériel militaire que les appareils de sonorisation, amplification ou télécommunication. Neuf fiches portant le nom de neuf grandes villes (Bucarest, Budapest, Buenos Aires, Istanbul, Paris, Santiago, Sarajevo, Thessalonique, Tirana) permettent de brancher un casque pour y entendre une litanie de mots et de lettres dans ce qui s'apparente d'abord à un code. Il s'agit en réalité des graffitis prélevés sur les murs des villes en question, lus machinalement par l'artiste. Par ce jeu de transcription orale, signatures, revendications politiques ou messages cryptés, dépourvus de contexte et de sens, prennent une qualité poétique et sonore.

Notice de Paul Bernard dans « Camille Llobet, Monographie », Éditions Adera, 2013

Vue de l'exposition personnelle « Idiolecte », galerie Florence Loewy, Paris

Photo : © Aurélien Mole

Collection
FRAC Limousin

© Adagp, Paris