Projets curatoriaux




Mur de gauche : Laurent Proux sur jaune Monet (Chromatic® & Seigneurie®)
Photo : © Anne Simonnot / Néon
Mur de gauche : Fabio Viscogliosi sur jaune Turner (Chromatic® & Seigneurie®)
Mur de droite : Frédéric Houvert
Détails socles, Frédéric Houvert
Détail socle, Frédéric Houvert
Daniel Mato sur jaune Mondrian (Chromatic® & Seigneurie®)
Photo : © Anne Simonnot / Néon
Vue de l'extérieur, Sans titre (pochoir), porcelaine, silicone noir, 32 x 22 cm, 2016
Vue de l'exposition Les Tournesols à l'Escalier B, Bordeaux, 2017
Vue de l'exposition Les Tournesols à l'Escalier B, Bordeaux, 2017
Les Tournesols, Néon, Lyon, 2017
Frédéric Houvert réunit les artistes Daniel Mato, Laurent Proux et Fabio Viscogliosi autour de la peinture jaune.
Le jaune se décline ici en trois nuances qu'il a choisies pour chacun d'eux, le jaune Mondrian, le jaune Turner, et le jaune Monet, teintes nommées ainsi par le nuancier du fabricant de peinture décorative Seigneurie®.
● Lire Les ramifications de Frédéric Houvert de Jean-Emmanuel Denave pour le Petit Bulletin, 2017
David Malek sur jaune Stael CH1 0182 (Chromatic® & Seigneurie®), 2018
Sylvain Azam sur jaune Delaunay CH2 0398 (Chromatic® & Seigneurie®), 2019
Simon Rayssac sur jaune Mondrian CH1 0176 (Chromatic® & Seigneurie®), 2017
Noir Houvert (Chromatic® & Seigneurie®) sur papier peint Cambrai XVIII de Marc Camille Chaimowicz, 2020
Teintes, Bikini, espace d'art contemporain, Lyon, 2017-2019
Mireille Blanc, 2019
Emmanuelle Castellan, 2019
Hugo Pernet, 2020
Maude Marris, 2020
Hugo Capron, 2021
Black Box, au centre d'art Le Manoir, Mouthier-Haute-Pierre, depuis 2019
Espace peint en Noir Houvert (Chromatic® & Seigneurie®)
Noémie Razurel, Hugo Pernet
Noémie Razurel, Hugo Pernet, Frédéric Houvert
Frédéric Houvert, Théophile Thomas, Hugo Pernet
Noémie Razurel, Hugo Pernet, Frédéric Houvert
Hugo Pernet, Théophile Thomas
Serres, LAMEZZ, 2013, en Résonance avec la Biennale de Lyon
Exposition collective avec Loïc Charbonneau, Frédéric Houvert, Hugo Pernet, Noémie Razurel, Bertille Rolland, Claire Rolland et Théophile Thomas
À l'intérieur et à l'extérieur d'une structure, entre installation et scénographie, Serres propose un autre regard sur ce qu'est une exposition.
Les œuvres d'art ne poussent pas dans les salles d'exposition. En général, elles y sont transportées depuis l'atelier, ou elles ont mûri sur papier avant d'y être réalisées. L'exposition dans un espace "white cube" peut se lire comme une mise à distance dans un cadre plus abstrait, isolé. La serre, elle, est un lieu de croissance protégé mais conçu pour interagir fortement avec l'extérieur. Faire une exposition dans un atelier n'est pas la même chose que faire une exposition dans un centre d'art ou une galerie, et ce n'est pas non plus faire une ouverture d'atelier. À la fois sculpture et dispositif de monstration, Serres se présente sous la forme d'une salle transparente, d'un espace d'exposition dans l'espace d'atelier – une hybridation de white cube et de serre horticole. À l'intérieur, une exposition au sens classique du terme : dessins et peintures abstraites dérivant de motifs végétaux ou artisanaux. À l'extérieur, une réflexion inspirée par le travail de monteur ou graphiste pour la Biennale. Serres répond ainsi à sa manière au désir et à la difficulté de faire sa petite exposition dans la grande. Dans ses leçons de poétique données à Vancouver en 1965, le poète américain Jack Spicer tente d'expliquer comment il « fait en sorte que le poème advienne ». La « serre » imaginée par Frédéric Houvert doit nous aider à faire en sorte que l'exposition advienne. Les œuvres d'art ne poussent pas dans les salles d'exposition, mais elles devraient en donner l'illusion. »
Hugo Pernet, Juin 2013