Une fois installée dans l’auberge de jeunesse de la ville d’Aix-les-Bains, Gaëlle Foray installe quelques œuvres en cours de réalisation. Un temps, ce sont des tesselles de mosaïque qui occupe son temps. Son esprit, lui, est ailleurs. Déjà plongé dans ces archives radiographiques qu’on lui a confié il y a peu. Alors, découvrant les recherches en actinologie de Jean Saidman, la pensée se déroule. L’imaginaire se déploie. Et l’architecture balnéaire qui se trouve de l’autre côté de la fenêtre de l’atelier noue une relation infime avec les images qui occupent l’esprit de Gaëlle Foray.
Et si finalement « l’une des définitions les plus générales et consensuelles de la pensée magique est qu’il s’agit de la croyance en l’existence de relations causales entre phénomènes qui n’entretiennent en réalité aucune espèce de relation », ici, la relation entre les deux images superposées n’est pas établie mais elle est efficiente.