Guillaume Janot

Dossier mis à jour — 02/02/2022

Né⋅e en 1966

Vit et travaille à Lyon

/

« On entend souvent dire que tout a été photographié, que la photographie participe aussi de cette notion de postmodernisme où on ne peut plus vraiment proposer de nouvelles formes mais plutôt une sorte de recyclage, pour dire ça de manière très large et synthétique.
Prenons par exemple la photographie de la vache qui est une référence directe à la pochette de l’album Atom Heart Mother de Pink Floyd : il est pour moi évident qu’avec la photographie, on ne peut jamais être dans le remake, ni dans le plagiat. On tourne toujours autour de ça, mais en produisant quand même une nouvelle image. Dans les images collectives, il y a des choses qui nous habitent, des choses que l’on peut reconnaître très facilement, éternellement ressassées, comme les couchers de soleil ; mais il ne s’agit jamais de plagiat, car, aussi proche soit-elle du référent, de l’image de départ, une image réalisée sera une image originale quand même. La photographie est assez fascinante pour cela justement. » (…)

Vaches, pigeons, touristes, guerres et folklores de la vieille Europe : une conversation entre Guillaume Janot et François Piron, extrait de Roses and Guns, Éditions Filigranes, 2006