Guillaume Perez

Dossier mis à jour — 17/12/2019

Né⋅e en 1979

Vit et travaille à Lyon

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Ôter le superflu, ne laisser que l’essentiel ; amener vers l’abstraction une situation existante ; construire et déconstruire des formes liées à l’espace et à l’idée de temps, sont autant de modalités du travail de Guillaume Perez. Les tensions entre les plans, les couleurs ou la relation entre volume et espace deviennent la dynamique d’une pratique ressemblant à de la peinture. Il s’agit en fait d’une tentative d’en traiter le support, l’histoire, le langage et les paramètres sans la produire réellement. La peinture comme un objet, et aussi comme une forme, une surface : minimaliste, souvent monochrome et géométriquement plane. Dans ce processus, essentiellement pictural, les matériaux revêtent une grande importance.

Souvent trouvés, usés, ils sont soigneusement choisis pour leur potentiel en tant que support. Inscrit dans une perspective historique, l’artiste déplace les enjeux du plan à l’espace : les formes de l’avant-garde, du modernisme ou de l’art minimal, sont déstructurées jusqu’à devenir les éléments de son vocabulaire plastique. L’utilisation de fragments, de morceaux hétérogènes, qui passent par l’atelier et qu’il faudra réadapter pour chaque nouvel environnement, produit une esthétique de l’instable. L’ensemble conjugue une réflexion sur la pratique de la peinture, de son statut, à une manière de parler de l’espace qui l’entoure.