De grandes feuilles de métal découpées en fragments sont assemblées et peintes pour créer un ensemble de formes abstraites. Rectangles, lignes et motifs géométriques se dessinent, par soustraction, à l'aide de pochoirs sur le métal brut. Ces soustractions de formes résonnent avec les fragments manipulés et nous rappellent le va-et-vient entre l'architecture et son interprétation — celle-ci fantasmée par le prisme d'une mémoire commune — entre le vestige et la vaine tentative de recomposer son histoire.

Développant en amont un travail d'expérimentation de formes sur papier, je sollicite le souvenir d'expériences visuelles acquises à travers l'observation de l'architecture et de leurs extensions non matérielles. Le but n'est pas de restituer un plan détaillé mais plutôt de déceler et dessiner les traces que ces architectures auraient pu laisser dans ma mémoire. Il s'agit de traduire une vision du monde sans certitude aucune, reconnaître l'inconnu comme seule vérité. [...]

Extrait de la note d'intention de l'artiste
 

— Exposition V/V
Ateliers W, Pantin, 2013

Une proposition de l'atelier SUMO (Lyon) :
Benjamin Collet, Lisa Duroux, Simon Feydieu, Samuel Moncharmont, Valérie Rallière, Maxime Rizard

Sculpture inspirée des premiers radars conçus par l'armée hollandaise au début du XX^e siècle. Elle évoque une possible réception du son et une mise en exergue de l'appareil auditif ; à l'échelle du corps cette forme géométrique simple joue le rôle d'extension du pavillon de l'oreille.

— Exposition Spatium
en collaboration avec Benjamin Collet
Villa Arson, Nice, 2010

— Production Villa Arson et Ensba Lyon
— Performance de chanteuses lyriques lors du vernissage