Représenté·e par l’Espace Jörg Brockmann, Genève
Marine Lanier
Né⋅e en 1981
Vit et travaille à Dieulefit (Drôme)
L’Éclipse, 2018
Extrait de la série Le Soleil des loups - 42 photographies couleur et noir et blanc, tirages papier hahnemühle photo rag contrecollés sur dibond - 3 formats : 80 x 100 cm, 40 x 50 cm, 20 x 25 cm
© Marine Lanier
Vue de l’exposition Comme par une cheminée qui débouche en plein ciel, 2015
Château des Adhémar - Centre d’art contemporain, Montélimar
Photo : © Blaise Adilon
Nos Feux nous appartiennent, 2006-2016
Monographie publiée aux ÉditionPoursuite (Arles-Paris) et Jörg Brockmann (Genève), 2016 - Réalisée à partir d’un extrait de 45 photographies
© Marine Lanier
« Mon univers se situe à la lisière du familier et de l’exotisme, du prosaïque et de l’étrange, du clan et de l’aventure. Des lieux intimes sont le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent pays imaginaires, cartes aux régions inconnues, climats perdus, civilisations disparues. Comme deux fils qui se croisent, je ranime des souvenirs familiaux sur le mode sensoriel à travers l’image et l’écriture. Ma recherche se situe dans cet interstice, ce pli à la frontière du passé, du présent et de l’anticipation — les apparitions résiduelles d’époques anciennes reviennent à la surface d’un continent intérieur. La Nature se montre dans sa dimension à la fois lyrique et primitive pour questionner la puissance du sauvage qui nous entoure. Elle affleure par ses éléments irréductibles tels l’eau, le feu, la terre, la glace, la végétation, le vent, la peau, le sang, la poussière. Le tout entre en collision avec l’autobiographie — elle réverbère alors quelque chose de plus large, de plus grand, qui dépasse le particulier pour se tourner vers la mémoire collective, transgénérationnelle, vers nos mythologies, peurs primaires, cosmos invisibles. Mon appréhension du temps questionne alors les notions de limite, de transgression, et de métamorphose. »