Marine Lanier
Dossier mis à jour — 08/07/2021

Textes

Statement

2021

Texte de Laurence Lochu

Publié dans le catalogue du Mois européen de la photographie, Éditions Paul di Felice et Pierre Stiwer, Luxembourg, 2021

Marine Lanier, photographe au bord du réel

Par Luc Desbenoit, Télérama, n°3657, février 2020

Entretien avec Marine Lanier

Festival Les Boutographies, Pavillon Populaire, Montpellier, 2014 (extrait)

Des échos

Par Nina Ferrer-Gleize, 2013
Revue Utopia, Guide Culturel Rhône-Alpes, 2014

Texte de Pascal Thévenet

Pour l'exposition Il ne sentait pas le vin, il sentait la boue, la lie des cuves, Commande de la conservation départementale du patrimoine de la Drôme, Château de Suze-la-Rousse, 2010

Texte de Jean-Christophe Bailly

Revue Inframince n°4, Editions Actes Sud, Arles, 2008 (extrait)

[...] Quant à la photographie de Marine Lanier, sans que je puisse être aucument sûr de ce qui l'habite ou qu'elle montre, j'y vois avec certitude toute la puissance du dérobé que la photographie justement peut saisir. Montrer non pas tout bonnement ce qui est mais faire voir que ce qui est s'affaisse sur soi-même et se cache, telle serait ici l'hypothèse que la photographie développerait, ce qui suppose qu'elle refuse la distance du point de vue et qu'elle se renverse dans une volonté éperdue de saisie, où quelque chose d'un rapport stupéfié au vivant serait marqué mais non pas installé et cousu. La voie est ici celle d'une temporalité d'éclats ou celle d'une présentation brusque de l'impensable.
L'impensable qui est ce sous quoi nous errons et ce que, dans ses états toujours transis, la photographie contemple. On peut nommer aussi cela le visible et je le fais volontiers, quitte à mettre en boucle ce que j'ai tenté d'approcher : la plupart du temps le visible n'est pas même vraiment vu... Oui c'est vrai - mais un peu moins depuis que la photographie supplée à ce manque en s'appuyant toute seule contre l'inconnu.