Représenté par Frédérick Mouraux Gallery, Bruxelles
et Parker’s Box, New York
Samuel Rousseau
Né en 1971
Le peuple qui danse, 2024-2025
Lithophone, bois, acier, peinture, vidéoprojecteur, 130 x 100 x 55 cm
© Samuel Rousseau
Perte de mémoire, 2018
Livres anciens, encyclopédie, colle, acier, vidéoprojecteur, dimensions variables
© Samuel Rousseau
Brave Old New World, 2011
Vidéoprojection sur bas-reliefs en bois, acrylique, dimensions variables
© Samuel Rousseau
Sans titre (L’arbre et son ombre), 2008-2009
Vidéoprojection HD en boucle, branche d’arbre, acier, 160 x 180 cm (dimension de l’arbre)
© Samuel Rousseau
« Les œuvres de Samuel Rousseau conjuguent un usage discret mais très performant des technologies numériques, au service d’un projet de réenchantement du monde qui n’est ni niais ni pavé de bons sentiments mais qui affirme, par une poétique des formes qui lui est propre, l’inadaptation de l’homme aux lois de la standardisation des formats auxquels l’existence contemporaine le contraint. Manipulant des changements d’échelle de grande ampleur – de l’objet miniature à l’architecture monumentale – l’artiste, en sculpteur, récupère, détourne ou invente des dispositifs dans lesquels les images animées de micro-mouvements en boucle apparaissent d’abord sous une forme énigmatique puis dégagent petit à petit des univers imaginaires « impressionnants ». Dans la trame de l’image vidéo ou dans les infractuosités des objets et textures du monde réel, viennent s’immiscer des motifs inattendus qui dérangent la perception et inquiètent le bon sens. Une poétique non dénuée d’humour se dégage des objets « rectifiés » entraînant avec elle le plaisir de la sensation et la suspension du jugement. »
Françoise Parfait, 2012