Luce Moreau

Dossier mis à jour — 07/05/2025

Nature ordonnée

Mes réalisations artistiques s’orientent depuis quelques années vers les relations inter-espèces, l’anthropocentrisme et ses conséquences sur l’équilibre des différents cosmos terriens.

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Par opposition à l’incontestable « ordre naturel » des choses, « nature ordonnée » interroge la relation entre la société humaine et les autres organisations vivantes ; l’ascendance de l’une sur les autres, mais aussi l’interpénétration de leurs systèmes et comportements. Notre dessein commun est la survie, l'adaptation à un monde de plus en plus hostile à l'épanouissement d'une vie plurielle. Comment orienter notre co-évolution vers une relation de réciprocité mondialement salutaire ?

Le chemin le plus long

La physique et l’action photographique représentent autant de terrains d’expérimentations, dont j'arpente les coulées brillantes et avec elles une multitude d’anomalies poétiques.

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À un croisement des domaines, hors-sentiers de l’image, la lumière est un vecteur et le temps est mesuré ; on se mobilise pour l’expérience, on s’empare de la technologie obsolète, on cherche divers accès à diverses dimensions en observant les rigueurs naturelles.
La photographie est ici considérée comme un vaste ensemble dans lequel on s’attache à l’idée même de matière lumineuse plutôt qu’à sa classification comme médium.