Arièle Bonzon
Updated — 31/05/2016

Texts

amers 1 & 2

By Arièle Bonzon, 2007-2016 — Translated by Lucy Pons

Texte de Céline Letournel

Pour l'exposition SEUILS (Continuité / Rupture), HorsChamp Galerie, Sivry-Courtry, 2016

Photographier, comme un oiseau décrit une courbe

Par Hervé Le Goff, In Chasseur d'images n°322, avril 2010 (extrait)
À propos de la série Familier, 2007-2010

Un monde d'Arièle Bonzon / L'invitation à l'image.

(...) Sensiblement, d'une année sur l'autre, et avec une technique maîtrisée en autodidacte, la photographie s'est imposée de plus en plus précisément dans le travail d'Arièle Bonzon, au point d'en devenir le seul médium apparent.

L'ensemble monumental que constitue « Familier » pourrait se prévaloir de la composante rassurante de son titre : ces photographies renouent en effet avec ce que l'image peut avoir de familier, voire de traditionnel, et par là-même se différencier du contexte contemporain de l'abstraction et du discours. Cependant ces images, à priori agréables à regarder, partagent toutes une vision subjective et avare de sens.
Nulle anectode, encore moins de conclusion et toujours la même interrogation : pourquoi et comment cette image s'impose-t'elle ici ? Même si elle est féconde, la démarche d'Arièle Bonzon ne se réduit pas à une production de photographies dont la plupart répondent à des critères esthétiques de musées ou de galeries. En même temps qu'elles révélaient le bonheur évident de s'approprier le champ photographié, les 3 installations de Familier #1, 2, 3 (...) rendaient à la photographie son statut initial d'objet. Objet élémentaire défini par un format, par un support et une surface qu'Arièle Bonzon ne se prive pas de puiser dans l'éventail des technologies argentiques et numériques, objet constitutif d'un assemblage chaque fois changé comme on jouerait avec les mêmes lettres pour former d'autres mots. A l'exception des diptyques ou des triptyques fixés dans leur forme, les tirages s'organisent en cimaises pour faire et défaire des suites d'impressions que l'artiste propose aux spectateurs comme un accès inédit à leur propre familier. Le nombre, la variété, les différences qui peuvent dérouter un visiteur habitué à une certaine unité finissent par libérer le spectateur de sa propre appréhension des choses, et par laisser s'installer le flottement d'un rêve éveillé, un univers qui, sans être le sien, lui est familier.

Arièle Bonzon, L'opacité et la transparence d'une photographie psychique

Par Philippe Dubois, In Les Cahiers de la photographie / L'échappée européenne, 1992
À propos de la série Archéologie photographique imaginaire, 1990-1991

Regards à l'extérieur

Par Nelly Gabriel, In Figaro Lyon Culture, 1990
Pour l'exposition de Blaise Adilon, Arièle Bonzon et Jacques Damez, Galerie der Stadt, Esselingen, Allemagne