« Par la grande échappée du mur »
« Par la grande échappée du mur » (René Char), 2021
Installation vidéo, 5 vidéos de dessins animés projetés, baleines et oiseaux, 12 rayons de lumière
Musée de la photographie Xie Zilong, Chine
Pour l'espace du musée, un véritable bestiaire d'un continent entre ciel et mer habite les surfaces de béton.
Des animaux isolés en pleine action cohabitent à l'intérieur d'un espace fermé et transforment le lieu en aquarium. Par des trouées lumineuses, on perçoit les mouvements lents et répétitifs des animaux célestes et aquatiques. Les murs gris transpirent une lumière blanche et émergent les dessins animés dans leurs tracés vif et vibrant. L'extérieur et l'intérieur semblent se rejoindre sur la paroi étroite de la construction, la surface opaque nous apparaît comme percée et laisse entrevoir la porosité entre les différents mondes. Sans entrave, le haut et le bas se greffent, sans complexe, le ciel et l'eau se marient, sans réticence, le rêve et la réalité dessinent un récit. L'émerveillement est alors possible dans ce jeu lumineux qui opère comme des phosphènes.
Des animaux isolés en pleine action cohabitent à l'intérieur d'un espace fermé et transforment le lieu en aquarium. Par des trouées lumineuses, on perçoit les mouvements lents et répétitifs des animaux célestes et aquatiques. Les murs gris transpirent une lumière blanche et émergent les dessins animés dans leurs tracés vif et vibrant. L'extérieur et l'intérieur semblent se rejoindre sur la paroi étroite de la construction, la surface opaque nous apparaît comme percée et laisse entrevoir la porosité entre les différents mondes. Sans entrave, le haut et le bas se greffent, sans complexe, le ciel et l'eau se marient, sans réticence, le rêve et la réalité dessinent un récit. L'émerveillement est alors possible dans ce jeu lumineux qui opère comme des phosphènes.