GHILDE, 2025
GHILDE, 2024-2025
Acier et cuivre, 210 x 80 x 60 cm
Sculpture réalisée par Elouan Didier et Dimitri Massacrier, apprentis au BTP CFA Loire, en 1ère année de Brevet Professionnel Monteur en installations du génie climatique et sanitaire, accompagnés par leur formateur Jean-Pierre Berthollet
Exposée avec SNET d’Ernesto Oroza, laboratoire de recherche Spacetelling, exposition AD·Rec, Faire, encore, Biennale Internationale Design de Saint-Étienne, Cité du design, Saint-Étienne
Au BTP CFA Loire, Saint-Étienne
GHILDE, dessins préparatoires, 2024
Crayons de couleur sur papier millimétré, 29,7 x 42 cm
Je cherche des façons de faire sculpture en s’insérant dans des lieux où des objets sont produits, comme des entreprises ou des lieux d’apprentissage technique (lycées professionnels, centres de formation). Dans ces contextes, j’expérimente la mise en sculpture de moyens de transmission et de production. Un des enjeux de ces expérimentations est de décaler les modes de production habituels de ces structures. En tant qu’artiste, j’adopte une posture inoffensive. En effet, la figure de l’artiste apparaît le plus souvent comme une personne à l’écart de la réalité des dispositifs de la société, qui ne va pas mettre en péril le fonctionnement du contexte dans lequel elle intervient. La sculpture apparaît également comme un objet non-fonctionnel, inoffensif, relégué à un domaine de second plan de décoration. Même si la sculpture peut-être symbolique, son agentivité ne semble en aucun cas comme réellement efficiente. Cette inoffensivité apparente permet de s’insérer dans des milieux qui pourraient sembler inaccessibles.
Une fois le "milieu de production" infiltré, l’enjeu est de concevoir et réaliser une sculpture avec des personnes et des moyens de production in situ. Dans ces milieux, les personnes possèdent des savoir-faire techniques qu’il est plus facile de convoquer pour réaliser un objet sans fonction apparente. [...]
— Émilie Perotto, extrait, 2025 — ↗ Lire le texte complet