Jonas Delaborde
Updated — 26/07/2022

PL Sayhuite Convention, 1977

PL Sayhuite Convention, 1977
en collaboration avec Andrés Ramirez, 2015

Exposition au CAP - Centre d'Arts Plastiques de Saint-Fons, 2015

Les 21 préceptes de l'Église de Sayhuite, gravés sous la forme de rébus architecturaux sur la surface d'un monolithe inca, n'ont jamais été déchiffrés. Il n'est d'ailleurs pas établi qu'il y en ait 21. Certains parlent de 7 préceptes, d'autres affirment que le terme de préceptes n'est pas approprié pour une Eglise aussi particulière que celle de Sayhuite. Enfin, quelques-uns, pas toujours pris au sérieux, considèrent même que l'Eglise telle qu'on croit la connaître aujourd'hui n'est qu'une construction fictive, résultat d'une succession d'erreurs de traductions.

PL Sayhuite Convention, 1977 est une série d'images et d'objets, issus de la relecture d'autres images et d'autres objets. Certains, parmi ces derniers, n'ont pas d'existence établie. C'est à dire qu'ils n'ont pas d'article sur wikipédia. Mais il y a bien une tour de 180 mètres, à Tondobayashi, en banlieue d'Osaka, construite dans les années 1970. On a d'ailleurs utilisé, pour son édification, une technique nouvelle de canon à béton : le spraycrete. Il y a aussi un monolithe sculpté de plus de 200 symboles différents au Pérou, dont on ne comprend pas la destination, ni la fonction. Des canaux et des réservoirs peuvent y recueillir l'eau de pluie et des éléments architecturaux sont mêlés à de nombreuses figures animales.
Ce sont deux exemples parmi d'autres : la tour et le monolithe. Ces deux objets-là existent.

Le 8e précepte de l'Église de la Liberté Parfaite existe aussi. Il s'agit de Live as the sun, qu'on peut traduire par Vis comme le soleil. Il pourrait pourtant figurer parmi les préceptes d'une église imaginaire, fondée par exemple dans un univers de fiction qui servirait de toile de fond à des jeux de stratégie complexes.

Cartel d'exposition

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Les objets visibles dans PL Sayhuite Convention, 1977 ont été conçus et réalisés en collaboration avec Andres Ramirez.
Ils accueillent des décors et des maquettes prêtés généreusement par l'association Respecte Ton Six, le magasin Trollune et Pierre-Louis Jaeger.