Les Plus Belles Heures
Les Plus Belles Heures, Sur les pas de P. Bonnard, Série 5, 2020-2021
Extrait de la série, 13 peintures, gouache sur papier, 21 x 29,7 cm
Collection du Centre national des arts plastiques, Paris
Au Cannet, sur les paysages de Pierre Bonnard, juillet 2020
L'auteure des Plus Belles Heures montre un attachement à l'œuvre et à la personne de Pierre Bonnard, principalement sur la dernière partie de sa vie, à la maison du Bosquet au Cannet. Le désir d'être proche du lieu ressemble aux voyages au Japon à Kyoto sur les pas d'Hiroshige et Semimaru et en Grèce à Colone sur les paysages de Sophocle, soit vivre le lien à l'œuvre à partir du lieu. Pierre Bonnard s'est intéressé à l'œuvre du peintre japonais Hiroshige, pour la délicatesse des sujets et choix de ses compositions. On le retrouve également mentionné dans le programme de vie, comme œuvre à explorer.
Au Cannet, les paysages ne sont plus, la Villa du Bosquet n'est pas accessible, le musée Bonnard fait cependant récit par l'exposition Bonnard, le Cannet, une évidence qu'une résistance est faite à l'effacement du lien que cette peinture a pu adresser au territoire. Les Plus Belles Heures sont alors le fruit d'une première enquête, que reste-t'il du paradis que Bonnard arpentait au quotidien pour nourrir sa peinture ?
Pour l'heure, la série comprend différentes scènes, ayant pour sujet 2 paysages sur l'avenue Victoria (adresse de la maison du Bosquet), 2 visites au musée Bonnard, l'île Ste Marguerite de Lérins, un paysage de mer faisant écho aux Baigneurs Oranges, œuvre présentée au musée Bonnard, un paysage au ciel orange sur les hauteurs de Cannes, figurant en surplomb la Villa du Bosquet. En projet, un deuxième séjour au Cannet continuera l'exploration du rapport des lieux à l'œuvre de Bonnard.
Nul ailleurs - Lyon, Avril 2020
Le Chat peintre - La Demi-Lune, Juin 2020