Damir Radović
Updated — 17/06/2024

Banderoles

BANNIÈRES, depuis 2008 (sélection)

No More…, 2017
Bannières sur échafaudage d'une façade d'immeuble, Lyon
Hors-les-Murs de Néon, en Résonance avec la Biennale d’art Contemporain de Lyon
Grâce au soutien de Champagne Façade et du Cabinet Berne (Lyon)

No More... est un poème, il prend au premier abord la forme d’une élégie qui se déploie dans l’espace urbain, basée sur la répétition.
Cette répétition et le choix des mots qui suivent paraissent souvent absurdes, drôles et parfois inconfortables.
La série peut effectivement créer un léger trouble quant aux sujets et problématiques de société qu’elle évoque. D’autant plus qu’elle semble porter en elle un double jeu ; la lecture immédiate reconnaît des mots familiers, et l’on se fait une idée, une seconde lecture peut néanmoins nous entraîner dans une interprétation différente, voire contradictoire.

Read more

Par exemple, « No More Milk », peut signifier que le lait (tel qu’il a été un jour ?) n’existe plus, ou bien : « Arrêtons de produire et de consommer du lait ! », sinon encore peut-être : « Bientôt il n’y aura plus de lait », etc.
Cette phrase toute simple peut aussi provoquer une certaine confusion dans l’échelle du temps ; nous ne savons pas s’il s’agit d’une chose perdue, d’une revendication actuelle, ou encore d’une prédiction ; comme si notre monde était pris dans une spirale, un mouvement circulaire sans fin, où passé, présent et futur ne se distinguent plus tout à fait.
Par ailleurs, les banderoles évoquent différents champs de référence (société, politique, écologie, histoire, technologie, etc.), et cette présence en nombre fait l’effet d’un monde, du moins d’un certain reflet, assez divers et exhaustif, de la société dans laquelle nous sommes inscrits.
Ce travail semble ainsi œuvrer comme une manifestation silencieuse, sans vraiment nous demander de passer à l’action. Il pourrait s’agir plutôt d’un mémo, nous permettant de ne pas trop émousser nos perceptions des problématiques actuelles, de nous tenir éveillés.
D’ailleurs malgré l’apparence de slogan ,chacune des phrases n’a rien à vendre ni à revendiquer, ensemble elles nous interrogent simplement sur notre environnement, nos projections et notre mémoire collective ou personnelle.

/

No More…, 2017
Bannières, impressions numériques, dimensions variables
Vues de l'exposition personnelle Entrefaites, Centre d'art Madeleine Lambert, Vénissieux

/

7events bros, 2014
Bannières, impressions digitales, néons, tubes de cuivre, dimensions variables
Vues de l'exposition personnelle, Galerie Duplex100m2, Sarajevo

/

The blind spot, 2014
Bannières, impressions digitales, dimensions variables
Vues de l'exposition collective Zoom Sarajevo, Gasteig, Centre culturel, Munich
— Commissariat : Andrea Naica-Loebell

The blind spot, 2011
Bannières, impressions digitales, 110 x 350 cm ; 110 x 800 cm
Vues de l'exposition collective Spaceship Yugoslavia - The Suspension of Time, NGBK, Berlin, 2011

Lire The Blind Spot Banners, Naomi Hennig, 2011 (ENG)

Photos : © Nihad Nino Pusija


This is maybe... 2014
Bannières, impressions digitales, dimensions variables
Vues de l'exposition collective Zoom Sarajevo, Gasteig, centre culturel, Munich
— Commissariat : Andrea Naica-Loebell

/

La Palissade, 2013
Œuvre de Niek van de Steeg réalisée pour le 6e Congrès du CIPAC à l'Ensba Lyon, avec le soutien du ministère de la Culture.
La sculpture a été investie par des réalisations spécifiques de Delphine Reist, Jean-Baptiste Sauvage et des résidents du Post-Diplôme de l'Ensba Lyon et par un affichage en continu de nombreuses œuvres imprimées.

/

The blind spots, 2008
Tuteurs pour jardin, bâches, lettres adhésives, spots lumineux
Vues de l'exposition Hiroshima Art Project 2008, The former Bank of Japan, Hiroshima


Gotham city, 2011
Bannières sur structure en bois, 200 x 300 cm
Vue de l'exposition Petit chien grosse merde, krupic kersting galerie // kuk, Cologne


No more No more, 2010
Installation, 300 x 300 cm
Le Mur Saint-Martin, 180 rue Saint-Martin, Paris

© Adagp, Paris