"La vogue de la maison sans étage s’explique parce que bien conçues, elles peuvent être délicieuses à habiter. N’est-ce pas la seule solution qui permette de réunir les commodités de l’appartement et l’indépendance de la maison individuelle ?
L’habitant de la maison sans étage se trouve en communication directe avec le paysage qui l’environne. Elle s’adresse aux amis de la nature. C’est la maison rêvée du poète, du chasseur ou du pêcheur. Première condition pour la maison basse : un espace suffisament grand pour qu’elle puisse s’y étendre à l’aise et sans voisins trop proches. Notons que l’économie réalisée dans ses fondations et ses facilités de construction est assez appréciable pour que l’on puisse récupérer en étendue ce que l’on perd en hauteur.
Les exemples qui suivent témoignent de ce que l’on peut attendre de la maison sans étage sur le plan esthétique. Elle permet une grande diversité de formes et de volumes, autorise les emplois et les adaptations les plus variés." [...]

— Jean Fontanet, in Villas sans étage
Librairie centrale des Beaux-Arts, éd. Ch. Massin & cie, Paris, 1965