Vile Vortex
Vile vortex
En 1972, le biologiste américain et père de la cryptozoologie Ivan T. Sanderson publie The Twelve Devil’s Graveyards Around the World, où il élabore une théorie localisant douze zones géographiques spécifiques autour du monde qu’il nomme vile vortex. Ces zones, positionnées selon un motif géométrique précis sont, d’après l’auteur, le théâtre de mystérieuses disparitions et de phénomènes étranges.
Partant de ces informations, Max bondu réinvente un possible théorème permettant de tracer sur un planisphère les zones décrites et positionnées par Sanderson. Une fois dessinées sur la carte, les zones sont soigneusement extrudées pour laisser place à un vide. La carte est pliée de façon aléatoire afin de créer des correspondances géographiques et des trous qui apparaissent alors comme la représentation de possibles passages. La forme obtenue, placée dans un caisson de la taille originale de la carte, formalise également le vide laissé par le pliage et rappelle l'une des grandes théories de la cosmologie contemporaine ; l’univers pourrait être plus petit que prévu et s’apparenterait à une boule de papier froissé.
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Réinvention d’un théorème amenant à placer 12 "vile vortex" sur des planisphères, d’après une théorie du cryptozoologue Ivan T. Sanderson. Les zones sont extrudées et la carte pliée de manière à créer des passages et du vide. Dimensions variables, 2017
Vues de l'exposition Information quantique, Galerie Jérôme Poggi, Paris, 2017