Maxime Lamarche
Updated — 07/09/2017

Texts

Note d'intention

Par Maxime Lamarche, 2021

Artiste, dit « sculpteur » je développe un travail artistique polymorphe autour de la vaste notion d’image, m’intéressant aux figures que génèrent les périodes fastes et de crises successives de notre société.
J’emprunte de nombreuses techniques issues de la construction mécanique (soudure, assemblage bois, composites…), mixant les plus artisanales avec les technologies les plus pointues selon mes besoins. Je détourne des objets symboliques issus de la « société des loisirs » pour interroger  leur charge culturelle, notamment voitures, bateaux et architectures qui interviennent dans mes installations artistiques. Questionné par la finitude de notre monde j’utilise les reliquats de la société d’hier comme matière créatrice.

Chercheur, j’ai participé en 2018 à l’expédition MATZA, Mass In Motion (de Sévérin Guelpa). Cette résidence-exposition au sommet du plus grand glacier d’Europe fait le postulat de la randonnée comme outil de positionnement et de lecture du monde. Expérimenter de nouveaux modes de fonctionnements artistiques tel que Matza loin des cimaises est pour moi une source de motivation liée à la pratique de l’art. C’est pourquoi en 2020-2021 je collabore avec Boris Raux sur un projet de « sculpture-outil » La fabrique de sol vivant qui permet in fine la mise en place d’une culture de sol en friche.

Mobile, car questionné par les traces que l’homme laisse dans le paysage, je photographie en France et à l’étranger des «ruines contemporaines» liées à l’architecture du divertissement, poursuivant des constructions balnéaires avortées, point de départ d’un questionnement plus large sur le « postmodernisme », et la notion croisée « d’anthropocène ».
Les images inspirées par un voyage alimentent mes expositions. Elles fonctionnent en écho avec une sculpture autonome, ou au sein d’une installation. Utilisées sous différentes formes plastiques telles que caissons lumineux, voile de bateau imprimée, ou encore d’enseignes publicitaires déchues elles fonctionnent comme des prises de notes du réel et ne deviennent pas toutes des oeuvres mais alimentent un fond spéculatif de villes champignons et autres signes dans lequel je puise et me réfère pour nourrir mes travaux en volume.

Text by Marie Bechetoille

In Rendez-Vous, Jeune création internationale / Biennale de Lyon 2015, co-edition Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, Musée d'Art Contemporain, Lyon, École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon — Translated by John Tittensor

D'habitude romantique

Par Sophie Bonnet-Pourpet, Intersection Magazine n°20, 2013