C’est d’abord une couleur, un jaune lumineux, qui vient s’encastrer dans le bâtiment pour en révéler l’ampleur des volumes. Dans un deuxième temps, un autre espace se découvre. Face au paysage, le long de la balustrade, la masse de couleur pose en équilibre la fragilité de ses contours. Deux baguettes et quelques cailloux assurent le contrepoids des vides de l’architecture, nous renvoyant à notre propre mesure, celle de nos pas.

Par très beau temps le soleil vient projeter l’ombre de la trame du bâtiment sur la peinture murale, jetant le trouble sur la limite entre le dessin réel et notre regard suspendu.