Installation, bois de récupération, briques (foraines, demi-foraines, mulots), bandes plâtrées, 20 x 5 x 0,6 m environ

Cette nouvelle pièce produite pour l'exposition porte en elle le goût du risque, l'envie de mettre en partage un processus créatif avec les étudiants d'une école d'art, d'entrer en contact avec la ville. Reprenant à son compte la phrase de Filliou "l'art c'est ce qui rend la vie plus intéressante que l'art", Jan Kopp a d'abord cherché ici à créer une situation de travail. "Il s'agit souvent pour moi, comme c'est le cas ici, d'inventer des dispositifs producteurs d'événements dont les aléas composent des formes. (...) Créer une situation, ça veut dire ne pas être seul". Réagissant à la forte impression produite par la Garonne, très large, dans la proximité immédiate de l'école et encombrée de branchages lors de ses premiers repérages, l'artiste a choisi de travailler à partir de ce matériau pour produire une sculpture. Le dessin de cette sculpture de branches a impliqué une série d'adaptations aux formes singulières de chaque élément, ainsi que de délicates opérations collectives pour leur suspension en équilibre précaire sur les briques.

• Commissariat : Anne Dallant

• Production : isdaT beaux-arts, avec le soutien de Terres cuites du Savès et du service espaces verts de la Ville de Toulouse

• Étudiant·es associé·es : Ismail Alaoui Fdili, Julie Balguerie, Audrey Brugnoli, Pauline Chautru, Nathan De Luca, Audrey Guigni, Adrien Julliard, Joséphine Lunal, Elsa Martinez, Maud Pintout, Émilie Salson, Pier Sparta, Juliette Toullec et Louise Truc.