Cédric Esturillo
Updated — 25/02/2025

Peintures et dessins

Peintures et dessins (sélection), 2013-2025

L'Étoile du Matin, depuis 2024
Huile sur toile, bois, 22 x 22 cm

Chez les stoïcien·nes, Lucifer, L’étoile du matin, tire son nom de son rôle en tant que porteur de lumière. Associé à la planète Vénus lorsqu’elle brille à l’aube, il symbolise l’illumination et la transition entre l’obscurité et la clarté. Au IIe siècle de notre ère, son nom revêt une connotation cosmique et morale, évoquant la nature cyclique de l’univers et le rôle de la raison et de la lumière dans la compréhension du monde. L’étoile du matin, par sa constance, reflète aussi l’harmonie universelle et la rationalité qui sous-tendent le cosmos selon leur conception.

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Dans la série intitulée L’Étoile du Matin, qui évolue régulièrement afin de devenir un ciel étoilé, le rôle de Lucifer rejoint la conception astrale durant l’Antiquité, où chaque astre symbolise une déité lointaine et inaccessible, porteuse d’un mystère profond. Les étoiles apparaissent singulières, inquiétantes par leurs formes non symétriques et parsemées de contrastes entre zones lumineuses et ternes, traduisant l’ambivalence de ces astres. Elles suggèrent une puissance céleste, mêlée finalement à des caractéristiques humaines, imparfaites et changeantes.

L'étoile du Matin I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX


Variations, depuis 2024
Huile sur toile, bois, 22 x 22 cm environ

Les Variations sont des peintures à l’huile qui explorent le thème de la métamorphose, s’inspirant des récits mythologiques gallo-romains, notamment des Métamorphoses d’Ovide, ainsi que de récits ancrés dans la spiritualité humaine. Chaque peinture revisite un sujet de transformation, décliné en trois variations comme pour évoquer un processus en perpétuelle évolution. Les toiles, montées sur châssis, ont été encadrées de bois.

Le Filet d'Indra I, 2024

II

III

Le Filet d’Indra est une série de peintures à l’huile inspirées d’une métaphore centrale de la philosophie bouddhique. Ce filet représente une toile infinie où chaque nœud est orné d’une perle. Chacune de ces perles reflète toutes les autres, dans un jeu de miroirs sans fin. Invisible à nos yeux, le filet symbolise l’interconnexion universelle, où chaque élément du cosmos influence tous les autres, des dimensions microscopiques aux échelles astronomiques.
Les peintures Le Filet d’Indra traduisent ce concept en explorant des formes qui oscillent entre le céleste et le cellulaire, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. Ces peintures tentent de capturer l’intangible, de rendre visible cette trame universelle et les perles qu’elle relie, incarnant l’idée d’un tout interdépendant et indivisible.
Chaque pièce est une invitation à la contemplation, un point d’entrée dans cette réflexion sur la nature de l’interconnexion cosmique.

Le Naufragium de Glaucos I, 2024

II

III

Le Naufragium de Glaucos est une série de trois variations évoquant des trésors engloutis, rescapés d’un naufrage ou d’un lestement, un naufragium en latin. Conques, perles et pierres précieuses, délicatement posées sur un lit de sable au fond d’un océan bleuté, symbolisent ces vestiges. Le nom de Glaucos, dieu bienveillant et protecteur des marins, confère à ces objets une dimension mythologique, teintée de mystère et de fascination. Ces trésors aquatiques, préservés du monde, incarnent l’imaginaire collectif du trésor perdu, nourrissant les rêves et les fantasmes des humain·es.

Caducée I, 2024

II

III

↘ Le caducée est un symbole antique de dualité et de médiation. Le bâton autour duquel s’enroulent deux serpents incarne l’équilibre et la tension entre forces opposées : la vie et la mort, la guérison et le danger, le matériel et le spirituel. Il est notamment lié à Mercure et Iris, messager·ères des dieux et guides des âmes.
Les tableaux Caducée interprètent cet emblème en explorant son ambivalence. Le caducée y prend une forme organique et captivante, où serpents et coupe se mêlent dans des compositions évoquant la tentation, l’appât du trésor et les risques qu’il peut engendrer. Les serpents oscillent entre le rôle de gardiens du sacré et celui de porteurs de menace. La coupe dorée, quant à elle, suggère un idéal insaisissable, convoquant à la fois désir et mystère.
Chaque toile, par ses textures et ses contrastes, cherche à rendre hommage à l’intemporalité du mythe tout en interrogeant les désirs humains, éternels et changeants. La série Caducée propose une réflexion sur les dynamiques de pouvoir et de désir, universelles et profondément enracinées dans nos imaginaires.

Pomme d'or I, 2024

II

III

Pomme d’or est une série de trois tableaux constituée de variations autour du mystère qui entoure la pomme d’or depuis l’Antiquité. Elle est ici représentée dans une composition qui rappelle les natures mortes flamandes, à la fois épurées et hautement symboliques. Les fruits apparaissent sous différents aspects et sont toujours accompagnés d’un couteau symbolisant un moment arrêté dans le temps, et de figures noires et sinueuses rappelant des serpents, des vers, ou des inscriptions énigmatiques. Chaque variation de Pomme d’or représente un état différent de déliquescence, où la fin de la matière se prolonge dans l’abstraction. Le cadre, issu d’un bois coupé il y a près de deux siècles, donne aux tableaux une autre temporalité afin d’appuyer l’aspect universel de notre rapport à cette scène et à la symbolique qui l’accompagne.

Daphné I, 2024

II

III


From sight to hearing ; The Beauty and The Beast, 2021
Aérographe, encre, stylo-bille, collage sur papier, 40 x 30 cm

1/12

From sight to hearing I


Babillage ; Globe, 2017
Encre sur papier, 29 x 21 cm

1/4

Babillage I


Emaki, 2017
Encre et aquarelle sur papier, 25 x 25 cm ; 25 x 5 cm

1/9

Rituel ; Tarmac ; The best lasers for the best raves, 2015-2016
Encre, crayon de couleur sur papier, 28 x 21 cm

1/10

Rituel I


Carapace ; Funnyway, 2016
Encre, crayon de couleur sur papier, dimensions variables

1/9

Carapace I
28 x 21 cm


Something terrible happened, 2015
Encre sur papier, 21,6 x 27,9 cm

1/6

Something terrible happened I


The flyer's king, 2013
Dessins à l'encre imprimés sur papier, 100 x 70 cm

1/8

The flyer's king I


Sélection, 2014-2016
Techniques mixtes sur papier, dimensions variables

1/3

Groom lake I, 2016
Crayon de couleur, encre sur papier, 28 x 21 cm

© Adagp, Paris